La ville de Sotchi, en Russie, a été critiquée par l'ONU dont un rapport fait état de la lenteur de la mise en place de mesures de protection de l'environnement, consécutivement aux aménagements nécessaires à l'organisation des futurs Jeux olympiques d'hiver. L'un des représentants de la ville, présent cette semaine au Mipim, à Cannes, s'est défendu de ces accusations.

«Les Jeux olympiques d'hiver de 2014 créent beaucoup d'emplois avec l'apparition de nouvelles infrastructures, notamment routières. C'est le plus important». C'est ainsi que s'est défendue la ville de Sotchi, en Russie, après la parution d'un rapport de l'ONU critiquant la lenteur de la ville à mettre en œuvre des mesures destinées à protéger l'environnement. «L'environnement est toujours affecté par l'organisation d'une manifestation comme les JO», a reconnu cependant, Eduard Mercey, un des responsables des relations extérieures de Sotchi, qui était présent mercredi au Mipim, à Cannes. La région de Krasnodar, dont fait partie Sotchi, dispose en effet d'un important stand au salon mondial de l'immobilier.

 

Dans son rapport publié la veille, l'ONU regrettait que «la mise en œuvre de décisions prises au niveau politique, afin de réduire et de compenser l'impact des projets olympiques et touristiques, prenne trop de temps». L'organisation cite notamment l'agrandissement du parc national de Sotchi, le renforcement du niveau de protection des zones les plus fragiles, ou encore l'installation de nouvelles zones protégées, notamment le long de la côte de la mer Noire.

 

Ce n'est pas la première fois que la ville russe est critiquée pour sa gestion de la préparation des Jeux olympiques. D'autres polémiques, notamment sur les expulsions d'habitants à proximité des sites ou sur le non-règlement des salaires des employés de certains chantiers, ont déjà éclaté depuis que Sotchi a remporté l'organisation des JO, en 2007.

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