Troisième et dernier candidat à s'exprimer devant les professionnels des travaux publics, François Fillon, le candidat Les Républicains (LR) assume son plan de redressement de l'économie française. "Si on ne fait pas 100 milliards d'économies comme je le propose sur le quinquennat, au bout, il y a la faillite", a mis en garde l'ex-Premier ministre. "Et je suis le seul candidat qui propose de réduire la dette jusqu'à la fin du quinquennat", s'est-il targué sous de nombreux applaudissements.

 

"Un Gouvernement qui ne dépasse pas 15 ministres", François Fillon

 

Pour aider à financer les infrastructures, l'ancien Premier ministre compte sur la sortie de l'Etat du capital de certaines entreprises privées. A noter également, son souhait de porter une loi de programmation-annuelle de résultats. "Je ne veux pas non plus que mon gouvernement dépasse les 15 ministres et je crois en un grand ministère en charge de l'Aménagement et des Infrastructures", a-t-il souligné. Enfin, François Fillon, très applaudi en fin de débat, n'a pas changé de position sur l'avenir du compte pénibilité : "Je demande sa suppression pur et simple !"

 

 

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