Inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, la cathédrale de Chartres est le plus vaste ensemble au monde de vitraux des XIIe et XIIe siècles.
Plusieurs années d'études et 3 mois de travaux minutieux ont été nécessaires à la restauration du vitrail Aaron datant du XIIIe siècle. Les verrières n'avaient plus fait l'objet d'intervention depuis 1947.
Les trois verrières axiales étaient manquantes depuis mai 2003.
Deux jours avant l'inauguration officielle, les ouvriers -des artisans spécialisés et surtout passionnés- posent les derniers panneaux du vitrail d'Aaron, qui en comprend 47.
Oeuvre de plus de 12 mètres de haut sur 2 mètres de large, le vitrail d'Aaron a été réalisé il y a plus de 8 siècles.
Pour la restauration, l'atelier Petit a procédé à un découpage très précis du travail de restauration à effectuer sur chaque panneau.
De nombreux plombs de casse, installés lors de restaurations antérieures, ont été supprimés car ils nuisaient à la lisibilité du vitrail.
Stéphane Petit, co-directeur de l'Atelier Petit, a œuvré pendant trois mois à la restauration du vitrail d'Aaron. L'atelier a, par ailleurs, contribué à la restauration de nombreux monuments historiques comme les cathédrales de Coutances, Tours et Bourges et le musée de Cluny.
Mécène de la restauration du vitrail Aaron à hauteur de 100.000 euros, la société Sarlam, ici représentée par son directeur Gaëtan Guiller, et sa responsable marketing, Johanna Khamis.
Isabelle Paillot, présidente de l'association Les Amis de la Cathédrale de Chartres, administrée par une vingtaine de membres, et qui participe à la restauration, la conservation et la mise en valeur de la cathédrale.
Un détail de restauration du vitrail Aaron : avant / après.
Un détail de restauration du vitrail Aaron : avant / après.