Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a rendu mercredi un hommage appuyé à Jean-Louis Borloo et à son action en faveur des quartiers défavorisés et de la rénovation urbaine.
Contre tous les sceptiques de la Maison à 100.000 euros, les acteurs du projet ont choisi la congratulation. «Je suis très heureux d'être sur le terrain» avec le ministre de la Cohésion sociale et «j'ai vu» avec le dossier de la rénovation urbaine «que Jean-Louis Borloo était capable de travailler jour et nuit», a déclaré le Premier ministre lors d'une visite dans un quartier difficile de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne), rajoutée à son agenda en début de semaine.
«Il avait beaucoup de monde contre lui. Je lui ai fait confiance dans mes arbitrages par pari et parce que j'ai la même intuition» a-t-il ajouté à l'adresse de M. Borloo, cité un temps comme un éventuel successeur de M. Raffarin à Matignon. «Ne vous inquiétez pas. Au gouvernement, un Borloo, il n'y en a qu'un mais ça fait son bonhomme de chemin, dans le budget et dans l'action» a-t-il insisté en souriant. Le chef du gouvernement a ajouté que «la politique est souvent mêlée au scepticisme, mais là» avec le programme de rénovation urbaine, «on lève le scepticisme». «La ville pensée et pas subie (...) c'est l'honneur de la politique, c'est la belle politique» a-t-il poursuivi en rappelant l'objectif du gouvernement, «à l'horizon 2010», de «plus de 60% de Français propriétaires de leur logement». De son côté, M. Borloo a rendu hommage à Jacques Chirac en soulignant que «le programme du président de la République pour casser les ghettos, nous le mettons tous en oeuvre, sous l'autorité du Premier ministre». «On tiendra le pari dans la mandature», a-t-il affirmé.
«Il avait beaucoup de monde contre lui. Je lui ai fait confiance dans mes arbitrages par pari et parce que j'ai la même intuition» a-t-il ajouté à l'adresse de M. Borloo, cité un temps comme un éventuel successeur de M. Raffarin à Matignon. «Ne vous inquiétez pas. Au gouvernement, un Borloo, il n'y en a qu'un mais ça fait son bonhomme de chemin, dans le budget et dans l'action» a-t-il insisté en souriant. Le chef du gouvernement a ajouté que «la politique est souvent mêlée au scepticisme, mais là» avec le programme de rénovation urbaine, «on lève le scepticisme». «La ville pensée et pas subie (...) c'est l'honneur de la politique, c'est la belle politique» a-t-il poursuivi en rappelant l'objectif du gouvernement, «à l'horizon 2010», de «plus de 60% de Français propriétaires de leur logement». De son côté, M. Borloo a rendu hommage à Jacques Chirac en soulignant que «le programme du président de la République pour casser les ghettos, nous le mettons tous en oeuvre, sous l'autorité du Premier ministre». «On tiendra le pari dans la mandature», a-t-il affirmé.
