L'entreprise lilloise Rabot Dutilleul Construction a été certifiée "Eco-conception niveau Exemplaire" par l'Afnor avec une note de 775/1000.
L'Afnor, qui a audité la démarche éco-conception de Rabot Dutilleul Construction, lui a décerné le plus haut niveau de certification, une première pour une entreprise française. Quatre thèmes principaux ont été analysés : la responsabilité de la direction, le management de projets, la phase de réalisation et le retour d'expérience. Des entretiens ont eu lieu dans tous les services de la société formation, commerce, achats ou conception-réalisation. Le logiciel "Asap" (As sustainable as possible - Aussi durable que possible), développé en interne, a notamment été scruté. Cet outil numérique, qui recense toutes les questions relatives au développement durable appliqué aux bâtiments, oriente l'utilisateur vers les techniques et produits adaptés, mais également vers des compétences internes et externes (experts ou associations). Il permet d'analyser complètement le cycle de vie des projets, et l'intégration de produits innovants ou biosourcés.
Une entreprise centenaire mais tournée vers l'avenir
"Le résultat de cet audit vient récompenser une démarche engagée depuis plusieurs années, et visant à minimiser l'empreinte écologique de notre activité", se félicite Gilles Dupont, le président de Rabot Dutilleul Construction. "Appliquée à des marchés de conception-réalisation, l'éco-conception prend tout son sens. Nous sommes capables de proposer aux maîtres d'ouvrages une vision environnementale globale de leurs projets afin d'y apporter toujours plus de valeur ajoutée", précise-t-il.L'entreprise, presque centenaire, est présente principalement dans le Nord-Picardie, mais également en Île-de-France, en Lorraine et en région PACA. Elle emploie 1.022 collaborateurs pour un chiffre d'affaires de 268 M€. Son activité réside essentiellement dans le résidentiel (46 % du CA), devant le secteur des bâtiments d'enseignement (15 %), de santé (13 %) et les bureaux (10 %). La construction neuve représente en tout 69 % du CA, alors que la réhabilitation de l'existant n'a cessé de progresser au fil des années pour dépasser aujourd'hui les 30 % (15 % en 2010 et 21 % en 2012).
"L'éco-contribution doit être plus progressive", J-L. Guéry, président d'Inoha
