Les systèmes intégrés aux bâtiments ont été scrutés, puisque "au cœur d'une bonne sobriété énergétique". Les auteurs mettent en avant l'efficacité des chaudières collectives plus élevée que celle des chaudières individuelles. "Les technologies de chauffage sont relativement matures, et les efforts portent surtout sur l'intégration de plusieurs sources d'énergie et les liens avec les architectures sobres", écrivent-ils. Cette intégration pourrait se faire en mélangeant les usages afin de mieux répartir les besoins énergétiques au cours de la journée. En termes de conception des immeubles, l'étude se penche aussi sur la maquette numérique qui "se généralise et permet notamment une meilleure communication entre les acteurs du projet et une réduction des coûts de conception". Le BIM influencerait également tout le cycle de vie de la construction en servant de support à la commercialisation, l'exploitation et la maintenance, qui deviendra prédictive. Enfin, il diminuerait le temps de construction en diminuant "drastiquement les malfaçons lors de l'installation", et réduirait les déchets produits sur un chantier en anticipant le recyclage.

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