La question de l'hébergement d'urgence temporaire de sans-abris ou de réfugiés (politique ou climatique) fait régulièrement la une de l'actualité. Nous avons voulu savoir comment les architectes réfléchissent-ils à cette problématique ? Quelles solutions étudient-ils ou ont-ils mis en œuvre ?

La mairie de Paris a dévoilé, le 5 octobre, le lauréat du "budget participatif". Pour cette troisième édition, c'est le projet "abris pour les SDF" qui a remporté le plus de suffrages (20.298 sur les 158.964 votes). Doté d'un budget de 5 millions d'euros, ce projet consistera notamment à lancer un appel à projet auprès d'architectes pour imaginer des "abris temporaires et mobiles" en début 2017. En attendant de voir les propositions imaginées par les architectes, voici un tour d'horizon de solutions proposées ou déjà mises en place pour les structures d'urgence temporaires.

 

Structure gonflable


Restons pour le moment à Paris. L'un des projets de centre d'hébergement pour migrants, qui doit ouvrir d'ici la fin de l'année, comprend des structures modulaires conçues par l'architecte Julien Beller et une structure gonflable de 1.000 m² imaginée par l'architecte et artiste allemand Hans-Walter Müller. Ces éléments seront installés dans une halle désaffectée de 5.000 m² située près de la Porte de La Chapelle, dans le 18e arrondissement de la capitale.

 

Découvrez les caractéristiques de la structure gonflables : https://www.batiactu.com/edito/une-structure-gonflable-de-1-000-m-concue-par-l-architecte-et-artiste-allemand-hans-walter-muller-46104.php et sur l'installation des structures modulaires : https://www.batiactu.com/edito/creation-de-trois-poles-accueil--soins--mise-a-l-abri-46104.php

 

Le shelter des Architectes de l'urgence

 

La Fondation des Architectes de l'Urgence, qui vient en aide depuis 15 ans aux populations sinistrées ou déplacées, a le projet de lancer la production de Shelters (abris d'urgence) imaginés grâce à son expérience de terrain. Le Shelter s'organise autour de quelques grands principes : la résistance aux UV, au feu (ignifuge M1), l'imputrescibilité et l'imperméabilité pour perdurer les quelques mois nécessaires à la reconstruction ; le transport (légers et compacts) ; le montage rapide et le déplacement facile ; une bonne technique garantissant une durée de vie de 3 ans ; et bien sûr un coût accessible.
=> Relire l'intégralité de l'article sur le Shleter
et la présentation du projet sur le site de la Fondation.

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