Selon une étude publiée par le Commerce du bois, une façade bois émet 70 fois moins de CO2 qu'une façade en ciment. Le taux varie cependant en fonction des essences de bois et de la finition. Précisions.

Dans le cadre du salon professionnel "Carrefour international du bois" qui se déroule à Nantes du 1er au 3 juin 2016, l'association Le Commerce pour le bois a réalisé une analyse comparative sur les émissions de carbone des façades bois. L'étude a été réalisée à partir des données de la base INIES, de l'Institut Bauen Und Umbwelt e.V et des déclarations environnementales FCBA. Il en ressort qu'une façade bois émet entre 0,47 et 9 kg de CO2 équivalent par Unité Fonctionnelle (UF) contre 33 kg pour une façade en ciment. "Ces résultats confirment que les solutions bois proposées par les raboteurs industriels répondent aux enjeux actuels de l'écoconstruction. Le bois est une solution pour réduire l'impact climatique de nos constructions", se félicite Pierre Gautron, président du Commerce du Bois.

 

Et l'étude dévoile aussi que toutes les essences de bois n'ont pas le même poids. Ainsi, le bardage feuillu émet seulement 0,47 kg CO2 eq./UF, le red cedar 3,2 kg eq./UF et jusqu'à 9 kg eq./UF pour le bardage sapin peint. Pour mettre en valeur les avantages écologiques du bardage bois, le commerce du bois le compare avec les autres types de façades. Ainsi, leur étude indique que les façades en terre cuite sont les plus émettrices (+47 kg eq./UF), viennent ensuite les façades métal double peau (+40 kg eq./UF ), les stratifiées compact (autour de 35 kg eq./UF), puis les façades ciment (33 kg eq./UF).

 

Une volonté de répondre aux différentes exigences

 

Par ailleurs, le comparatif précise aussi que la finition (peinture, lasure, huile, …) joue également un rôle important. Afin de limiter au mieux les émissions, les raboteurs industriels s'attachent à trouver des solutions innovantes pour la composition des bois et les techniques d'application. Ainsi, des "produits de finitions à base d'eau, grâce à une faible émission de composés volatils organiques, respectent l'engagement écologique d'un bardage bois tout en apportant des garanties supplémentaires en matière de résistance aux intempéries et de durabilité", indique le communique du Commerce du bois.

 

Ainsi, aujourd'hui, « Le savoir-faire des raboteurs industriels du Commerce du Bois est primordial pour proposer aux utilisateurs un bardage bois qui réponde à leur attentes : répondre aux exigences de l'écoconstruction, protéger contre les intempéries, résister aux chocs et satisfaire l'esthétique», explique Pierre Gautron.

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