"Nous étions à la recherche d'une femme qui soit 'leader' dans son domaine. Nous voulions récompenser une qualité d'architecture, une qualité de la personne, une qualité de la réalisation", a commenté le jury avant de dévoiler le nom de la lauréate.

 

Et c'est parmi 20 autres candidates que Jennifer Siegal a été choisie. Vingt femmes qui prouvent, qu'à l'instar de leurs confrères masculins, elles peuvent aussi apporter une vision meilleure du monde. L'architecture n'a pas de sexe, elle est neutre, insiste le jury. Mais la réalité est là : beaucoup de candidates dans les écoles, peu de femmes aux commandes des agences d'architecture. En cause ? Une certaine discrimination, reconnaissent celles qui ont pris la parole ce soir-là, et une industrie de la construction plutôt masculine, où les interlocuteurs - industriels et entrepreneurs - sont souvent des hommes. Un milieu donc en apparence hostile aux femmes, un métier qui n'est pas forcément compatible avec une vie de famille... "Mais la profession change, admettent-elles. Et le prix arcVision peut y contribuer".

 

actioncl