Maintes fois reporté, le chantier du terminal méthanier de Dunkerque, deuxième plus gros projet industriel de France qui doit permettre à EDF de se renforcer sur le marché du gaz bat son plein. Son président Henri Proglio et Michel Delebarre, président de la communauté urbaine de Dunkerque viennent de déposer la première pierre symbolique.

Vendredi dernier a eu lieu la pose symbolique de la première pierre du terminal méthanier de Dunkerque (Nord) dont le maître d'ouvrage est Dunkerque LNG (EDF 65 %, Fluxys 25 %, Total 10 %). Son coût ? Il est estimé à un milliard d'euros. Et l'ensemble du territoire de Dunkerque met tout en œuvre pour profiter des retombées économiques de ce chantier de grande envergure. Aujourd'hui, le chantier bat son plein. D'ici à fin 2012 seront construits les trois réservoirs de gaz naturel liquéfié, les bâtiments et le process gaz.

 

En comptant les effectifs en charge de l'aménagement des terrains sur le port, 450 salariés travaillent sur le site. En période de pointe, il devrait être 1.200 selon les engagements pris par EDF lors du lancement du projet.

 

Vers une stratégie gazière
Par ailleurs, le « projet est cohérent », a indiqué le PDG d'EDF, Henri Proglio en présence de Michel Delebarre, président de la communauté urbaine de Dunkerque lors de la pose de la première pierre symbolique. Et d'ajouter : « Le gaz nous sert essentiellement à fabriquer de l'électricité (…). Le groupe avait besoin d'une infrastructure qui lui donne une liberté en termes d'approvisionnement en gaz, de capacités de stockage et une plus grande flexibilité pour faire face notamment aux pics de consommations hivernales. C'est un équipement qui permet au groupe de construire une stratégie gazière.»

 

Une fois les travaux terminés en 2015, ce terminal sera le quatrième en France, avec celui de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique) et des deux de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône).

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