Si un accord sur un plan de sauvetage n'est pas trouvé "dans les prochains jours", le géant allemand du BTP va devoir déposer son bilan.
La situation financière de Holzmann est "grave" et le groupe a besoin d'urgence d'une injection d'argent frais car il se trouve actuellement "en réalité en situation de cessation de paiement", a indiqué vendredi une source bancaire à l'AFP.
Une évaluation toutefois rejetée par l'intéressé. "Cela n'est pas vrai", a indiqué un porte-parole de Philipp Holzmann à propos de l'état latent de cessation de paiement.
Les banques créancières et propriétaires du groupe de construction, déjà sauvé in extremis de la faillite fin 1999, avaient interrompu jeudi soir sur un constat de désaccord leurs discussions à propos de mesures d'aide.
Malgré cet échec, les banques maintenaient vendredi des contacts informels entre elles. "Il y a des discussions individuelles entre banquiers", a souligné la source. Toutefois, "il faudrait qu'un projet totalement nouveau soit mis sur la table pour permettre l'ouverture de nouvelles négociations" officielles, a-t-elle ajouté.
Le porte-parole de Philipp Holzmann a indiqué pour sa part que les discussions se poursuivaient de manière "constructive". "Nous sommes confiants quant aux chances de parvenir très rapidement à une solution", a-t-il assuré.
L'enjeu social est important: le groupe emploie plus de 20.000 personnes. Il se double d'un enjeu politique. Un dépôt de bilan de la société constituerait un embarrassant revers pour le chancelier allemand Gerhard Schroeder, à six mois des élections législatives, car fin 1999 il s'était très largement impliqué dans les efforts visant à sauver le groupe, exerçant d'intenses pressions sur les banques.
Une évaluation toutefois rejetée par l'intéressé. "Cela n'est pas vrai", a indiqué un porte-parole de Philipp Holzmann à propos de l'état latent de cessation de paiement.
Les banques créancières et propriétaires du groupe de construction, déjà sauvé in extremis de la faillite fin 1999, avaient interrompu jeudi soir sur un constat de désaccord leurs discussions à propos de mesures d'aide.
Malgré cet échec, les banques maintenaient vendredi des contacts informels entre elles. "Il y a des discussions individuelles entre banquiers", a souligné la source. Toutefois, "il faudrait qu'un projet totalement nouveau soit mis sur la table pour permettre l'ouverture de nouvelles négociations" officielles, a-t-elle ajouté.
Le porte-parole de Philipp Holzmann a indiqué pour sa part que les discussions se poursuivaient de manière "constructive". "Nous sommes confiants quant aux chances de parvenir très rapidement à une solution", a-t-il assuré.
L'enjeu social est important: le groupe emploie plus de 20.000 personnes. Il se double d'un enjeu politique. Un dépôt de bilan de la société constituerait un embarrassant revers pour le chancelier allemand Gerhard Schroeder, à six mois des élections législatives, car fin 1999 il s'était très largement impliqué dans les efforts visant à sauver le groupe, exerçant d'intenses pressions sur les banques.
