La mairie de Paris a présenté ce lundi l'équipe lauréate chargée du réaménagement des 2.5 km de bords de Seine, rive gauche. Les organisateurs, pluridisciplinaires, ont pour mission de concrétiser le projet initial.

La mairie de Paris a présenté ce lundi l'équipe chargée de réaménager les bords de Seine, rive gauche. La lauréate, conduite par Didier Fuselier, directeur de la grande manifestation culturelle «Lille 3000», aura pour mission de faire vivre 2,5 km de quais de Seine rendus aux piétons sur la rive gauche, entre le pont Royal et le pont de l'Alma, à partir de juillet 2012.

 

Composée d'organisateurs d'événements sportifs, d'architectes, et d'urbanistes, l'équipe, pluridisciplinaire, a pour mission la mise en place du projet initial dont le mot d'ordre reste la modularité et la réversibilité des équipements. Ainsi Artevia aura en charge l'ingénierie culturelle, le pilotage du projet et la production ; Lille 3000, la définition du concept, la conception des manifestations et la cohérence globale ; Carat Sport, le conseil sportif et le support à la programmation ; Franklin Azzi Architecture (FAA), la conception, la réalisation et le suivi des ¬¬travaux des aménagements ; enfin, Bureau Bas Smets pilotera le paysagisme.

 

Une diversité d'activités
Une «rambla» à l'espagnole, une avenue à large terre-plein central devrait ainsi voir le jour. Celle-ci sera agrémentée d'installations amovibles, «un projet multiforme», selon Didier Fuselier, «avec un événement par semaine : des ''midi-midi'', du mercredi au dimanche», durant lesquels un projet précis ou un évènement, culturel, sportif, ou autre, sera prévu en partenariat avec des associations, des universités ou des écoles. Anne Hidalgo, première adjointe (PS) a, quant à elle, souligné qu'«il ne s'agit pas de transformer les berges de Seine en parc d'attractions».

 

Les installations, éphémères, selon le souhait du commissaire enquêteur, auront pour base des «mikados», des pièces de bois pour en faire des bancs, des tables, des gradins ou des jeux.
Des architectures «nomades» comme des serres, des pistes d'athlétisme ou de ski de fond pour les sportifs pourraient être créées. Une consigne : la gratuité. D'autres activités et des points de restauration viendraient compléter l'ensemble.

 

Les travaux d'aménagement devraient débuter en mars 2012.

 


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La détente, en milieu urbain

Berges2
Berges2 © APUR / JC CHOBLET
L'ambition du projet réside dans la volonté d'offrir aux usagers un espace de liberté, à travers des dispositifs légers, souples et réversibles. Les aménagements prévus offrent une multitude d'usages et d'habitabilités des espaces avec pour objectif de créer une plateforme singulière, à la portée de tous, en particulier adaptée aux familles et aux jeunes enfants.

Reconquête des berges

Berges1
Berges1 © APUR / JC CHOBLET
Le projet de reconquête des Berges de Seine (rive gauche), libérées de la circulation automobile, vise à créer une promenade urbaine et fantasque reliant trois pôles : le Port du Gros Caillou, le Pont Alexandre III et le Port de Solférino.

Se réapproprier les lieux

Bergesok
Bergesok © APUR / JC CHOBLET
A géométrie variable, le projet rompt le sentiment d'un lieu contraint dans ses usages, contraint à des habitudes.

Se divertir

Berges4
Berges4 © APUR / JC CHOBLET
Il n'y existe pas de place attitrée mais des espaces qualifiés, mis à disposition pour les inventer au gré des envies de chacun. Il ne s'agit pas de réaliser un lieu culturel, un espace sportif ou encore un espace vert, mais tout cela à la fois pour créer ce nouveau contexte où, fondamentalement, chacun suit ses envies : une rive antistress.