Selon un classement du coût de la vie dans 144 métropoles réalisé par le cabinet Mercer HRC, Tokyo et Osaka sont les deux villes les plus chères du monde, suivies de Londres, Moscou et Séoul. Quant à Paris, elle se classe à la 12ème place contre la 17ème place en 2004.

Le coût de la vie a augmenté à Paris en particulier à cause de la hausse constante du coût du logement, explique Denis Stainier, du cabinet Mercer.
Ce classement annuel* montre que Tokyo reste, comme l'an dernier, la ville la plus chère du monde, mais suivie cette année par Osaka, qui remonte de la 4ème à la 2ème place. Londres perd une place et passe en 3ème position, suivie de Moscou et de Séoul.

De nombreuses villes d'Europe de l'Est ont connu une brusque ascension dans le classement depuis l'an dernier: Varsovie remonte de la 76ème place à la 27ème, Budapest de la 34ème à la 24ème, Prague de la 49ème à la 28ème, Bratislava (Slovaquie) de la 44ème à la 31ème et Tallinn de la 75ème à la 60ème.
Madrid, (46ème rang contre 61ème l'an dernier), Athènes (41ème au lieu de 50ème) et Lyon (61ème contre 69ème), montent aussi dans ce classement.
En revanche Pékin, Shanghai et Shenzhen en Chine, tout comme Hanoi au Vietnam, reculent nettement.
Asuncion, reste la grande ville la moins chère du monde, devant Manille (143ème place) et Buenos Aires (142ème).
Le bas du classement comporte aussi des villes américaines, comme Cleveland, Pittsburgh et Portland, respectivement 109ème, 111ème et 112ème.
L'écart entre les villes les plus chères et les moins chères va du simple au triple: l'indice du coût de la vie fixé à 100 à New York, ville de référence (et 13ème au classement, juste après Paris), atteint 134 à Tokyo et 40 à Asuncion.
* L'enquête annuelle du cabinet Mercer compare le coût de la vie dans 144 villes réparties sur les 6 continents, sur la base de 200 critères tels que le logement, les transports, la nourriture, l'habillement, les appareils ménagers, et les loisirs. Cette enquête, la plus exhaustive en ce domaine, est utilisée par des multinationales et des gouvernements pour déterminer les indemnités de leurs salariés expatriés.

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