Après tests, de faibles traces de Cobalt 60, un élément radioactif, auraient été détectées sur des boutons d'ascenseurs Otis. L'Autorité de sûreté nucléaire demande le retrait de toutes les pièces concernées.

L'ascensoriste Otis va retirer les boutons de 500 à 600 des ascenseurs sur lesquels sa société est intervenue entre le 21 août et le 9 octobre. Selon des tests réalisés par l'entreprise avec l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), 20% des boutons livrés par Mafelec, une société basée en Isère, et provenant d'Inde seraient radioactif.

Une question «de principe»

Pourtant, ce n'est pas le risque sanitaire, dû à la présence de Cobalt 60, et jugé extrêmement faible qui a motivé cette décision. C'est une question «de principe, a précisé le directeur général adjoint de l'ASN, Jean-Luc Lachaume, à l'AFP. On n'expose pas des personnes à la radioactivité s'il n'y a aucun bénéfice», a-t-il ajouté.

 

Dans un premier temps, il avait été demandé à Otis d'isoler les pièces potentiellement irradiantes. A présent, l'ascensoriste doit les retirer mais il ne devrait cependant pas être poursuivi, l'ASN ayant jugé que cet incident n'était pas «de [son] fait».

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