A l'ouverture mardi des offres pour la construction de la troisième ligne de métro du Caire, le consortium mené par Vinci et Bouygues s'est retrouvé le moins disant pour le génie civil, de même que celui avec Spie, Alstom et Thalès pour l'électromécanique.

Avec la construction d'une nouvelle tranche de 33 km, le métro du Caire atteindra 100 km et transportera près de 5 millions de passagers par jour à horizon 2020, le tiers de la population de la plus grande capitale arabe. La première tranche de la troisième ligne devrait être mise en service à compter de 2010.

A l'ouverture mardi des offres pour deux lots, le consortium mené par Vinci et Bouygues s'est retrouvé le moins disant pour le génie civil (125,5 millions euros), de même que celui avec Spie, Alstom et Thalès pour l'électromécanique (75,4 millions euros). Une offre combinée, clefs en main et homogène, portant sur ces deux lots a aussi été remise par un consortium incluant ces entreprises françaises avec leurs partenaires, Arab Contactors et Orascom (France). Les concurrents ayant présenté des offres financières plus élevées sont OHL/ ECTTP (Espagne) pour le génie civil et Mitsubishi (Japon) pour l'électromécanique. Le consortium formé par Alcatel et Alstom avait déjà été le seul retenu pour le lot signalisation-télécommunication, tandis que deux entreprises françaises, Cogifer et TSO, restent seules en lice pour l'équipement des voies.

Les résultats officiels d'adjudication pour ces quatre lots devraient être publiés le 5 octobre, indique-t-on à la mission économique française au Caire, où l'on se félicite de la très bonne performance des entreprises françaises.

L'attribution du lot de matériel roulant a été reportée, les quatre groupes en concurrence, Altsom (France) ainsi que Mitsubishi (Japon), Citic (Chine), Caf (Espagne) n'ayant remis leurs offres que le 2 juillet. Altsom a déjà fourni des rames pour les lignes en circulation.

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