Après la rupture des négociations avec Bouygues et Dragados, les gouvernements espagnol et français, ont autorisé le lancement d'un nouvel d'appel d'offres pour la construction de la ligne TGV Sud européen.

Cette mesure intervient après la rupture des négociations, annoncée le 16 avril, entre la commission intergouvernementale hispano-française (CIG) chargée du dossier de ce tronçon de 45,4 km (24,6 km en France, 20,85 km en Espagne) et le consortium Euroferro, composé de Bouygues et Dragados, retenu dans un premier temps pour sa construction.

L'annonce du nouvel appel d'offres sera publiée, à une date qui n'a pas été communiquée, dans le journal officiel des Communautés Européennes. Le texte établira un délai de 52 jours pour le dépôt de candidatures, ajoute un communiqué du ministère espagnol du Développement en charge des Transports.

Après le choix des candidats, les gouvernements espagnol et français les inviteront à présenter leurs offres pour la construction et l'exploitation de cette ligne qui relierait pour la première fois les réseaux espagnols et français de TGV. L'investissement initial a été estimé à 714 millions d'euros.

Les négociations entre la CIG et Euroferro avaient été interrompues suite à "l'impossibilité pour les pouvoirs publics d'accepter les dernières conditions" des deux constructeurs, avait alors précisé un communiqué officiel espagnol.

En dépit de ce contretemps, le ministère du Développement maintient son objectif de commencer les travaux du tunnel international à double voie pour le TGV entre Figueras et Perpignan dès le premier trimestre 2004, avait affirmé le 17 avril le secrétaire d'Etat aux Infrastructures, Benigno Blanco.

La majeure partie de ce tunnel (7,3 km sur 8,17 km), qui sera le chantier le plus coûteux de cette ligne, sera construite sur le territoire français.

Le communiqué publié vendredi ne fournit pas de date sur la mise en service de la ligne TGV Figueras-Perpignan. "Du côté espagnol, nous maintenons le projet d'une connexion (entre les deux réseaux) à l'horizon 2006", a indiqué mercredi le ministre du Développement, Francisco Alvarez Cascos, après avoir indiqué que les autorités françaises la prévoyaient beaucoup plus tard.

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