Mercredi, le tribunal de Toulouse a étendu le redressement judiciaire de Cocoon à la quasi-totalité de l'activité "maison individuelle" du deuxième constructeur français.

Les neuf filiales de maisons individuelles du groupe alsacien Cocoon (ex Caapaction), numéro 2 de la construction de maisons individuelles en France, ont été placées en redressement judiciaire, a-t-on appris jeudi auprès du PDG Joseph Scavetta.

Par ailleurs, "depuis le 9 novembre, Cocoon est en redressement judiciaire, par extension du redressement judiciaire", prononcé le 25 octobre dernier, de sa filiale régionale PHT (Toulouse), a expliqué à l'AFP le PDG du groupe basé à Strasbourg.

Mercredi, "le tribunal de Toulouse a étendu encore ce redressement aux autres filiales maisons individuelles" de Cocoon, a poursuivi M. Scavetta, à l'exception de Maisons Clio Montpellier, cédée à son dirigeant.

Selon lui, cette situation s'explique par l'échec de négociations bancaires, tout en reconnaissant "deux erreurs importantes: l'achat de PHT et de Bâtirev (Lyon)".

M. Scavetta, qui penche pour une "reprise extérieure" du groupe, "préfère de loin qu'il y ait peu de repreneurs, voire un seul pour l'ensemble de nos structures maisons individuelles". "L'atomisation n'est pas de bon augure pour la profession", a-t-il souligné.

Outre PHT et Bâtirev, Cocoon possède six autres filiales de construction de maisons individuelles en France: Maisons Georges Beaumont (Lorraine), Les Demeures océanes (Charentes-Maritime), Les maisons Clio (Languedoc-Roussillon), Stylgit (Alsace), les Demeures de la Côte d'Argent (Aquitaine) et Pavillon moderne (Ile-de-France).
Pour l'heure quelque 85 emplois, sur environ 500 salariés du groupe, ont été supprimés.

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