L'école d'architecture et de paysage de Lille, unique établissement de ce type au nord de la France, compte 824 étudiants.
© Milena Chessa / Batiactu
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L'école, bâtie en 1975 (Pierre Eldin, architecte) et restructurée en 1993 (Ludwig Peretz et Gérard Delecourt), avait déjà fait l'objet d'une extension en 1999 (Olivier Bonte et Walter Chiani, architectes).
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Une seconde extension a été inaugurée le 24 mai dernier, en présence de l'architecte Nasrine Seraji.
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Le nouveau corps de bâtiment, implanté à l'angle nord du terrain, est relié à l'existant par deux passerelles. Ses 1.900 m2 accueillent un atelier échelle 1 au rez-de-chaussée, deux salles de séminaire en mezzanine et plusieurs ateliers pédagogiques à l'étage.
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Les façades en béton noir donnent à l'édifice son unité et son caractère.
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L'entrée peut se faire par l'intérieur, depuis la passerelle, ou bien par l'extérieur, sous la passerelle.
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L'intérieur de la passerelle principale, comme le reste du bâtiment, est composé avec des matériaux simples, principalement du béton.
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Cet espace, carrefour de circulation du premier étage, est recouvert au sol d'un béton (un peu trop) ciré, sur les murs de panneaux composites bois-ciment et au plafond de bacs acier. La structure porteuse en béton brut est volontairement laissée visible.
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Des baies vitrées laissent transparaître l'activité des ateliers pédagogiques.
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Tout comme ces fenêtres en porte-à-faux qui, selon les étudiants, «donnent parfois la sensation d'être observés comme dans un zoo».
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L'intérieur des ateliers est éclairé à la fois par des fenêtres ouvertes sur le parc public du «Forum vert», et par des puits de lumière.
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L'architecte Nasrine Seraji explique le fonctionnement des armoires mobiles, servant à ranger les maquettes et à diviser l'espace si besoin est.
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Un escalier à deux volées mène successivement à la mezzanine des salles de séminaires et au rez-de-chaussée de l'atelier échelle 1.
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Cet atelier de mise en oeuvre, d'une hauteur sous plafond de 6 mètres, permet aux étudiants de réaliser des portions de bâtiment à échelle 1 sur une superficie de 500 m2. Problème : la réverbération acoustique est contraire à tous travaux bruyants ou discours d'inauguration !
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Sur ce panneau illustré de photographies du chantier apparaît la fabrication des portiques de soutien en béton gris. Ils permettent notamment de libérer de tous poteaux un espace long de 25 mètres.
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L'atelier dispose d'une immense porte en accordéon. Elle permet de faire circuler les objets de grande hauteur entre l'intérieur et l'extérieur.
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Une fois repliée, elle laisse pénétrer abondamment la lumière naturelle.
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La vue depuis l'atelier et la mezzanine est dominée par la présence des portiques en béton. Les poutres et les poteaux transmettent jusqu'au sol les efforts de la structure. Une leçon d'architecture pour les étudiants des premières années.
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«La masse noire des ateliers du premier étage flotte sur la vitrine en verre armé du grand atelier de mise en œuvre, affirmant la présence de l'école sur l'espace public.»
(Nasrine Seraji, architecte)
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(Nasrine Seraji, architecte)
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Le relief des façades en béton noir teinté dans la masse est inspiré des vêtements plissés du couturier Issey Miyake. Il est ici reproduit grâce plusieurs séries de matrices.
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