Ambiance électrique entre le ministère du Logement et la Fédération des ascenseurs, à propos du report ou non de la deuxième échéance des travaux de mise en sécurité des ascenseurs existants, dont la date est fixée au 3 juillet 2013. Ces derniers alertent sur les risques d'un report au-delà d'un an, tandis que la première doit trancher ces jours-ci. Explications.

A l'occasion d'une rencontre, organisée le 11 avril dernier, avec Cécile Duflot, ministre du Logement, la Fédération des ascenseurs, menée par son délégué général Jean-Luc Detavernier, a fait part de son inquiétude "quant aux orientation étudiées par les services du ministère sur un éventuel report de la deuxième échéance des travaux de mise en sécurité des ascenseurs existants".

 

En effet, alors que la date de cette échéance est fixée au 3 juillet 2013, les services de Cécile Duflot auraient suggéré de la repousser. La ministre nous a confié, vendredi 12 avril, au cours d'une rencontre organisée par l'AJC, qu'elle trancherait "dans les jours qui viennent". Et laissait même entendre qu'un report pourrait bien être prévu…

 

Un report qui fait l'unanimité dans le monde de l'habitat
Dans un communiqué, la Fédération des ascenseurs a voulu réaffirmé à la ministre "qu'un report supérieur à un an, ou une mise en question même provisoire de la mesure relative à la précision d'arrêt peut provoquer une démobilisation forte de propriétaires, alors que leur responsabilité en cas d'accident reste engagée". L'Union sociale pour l'habitat (USH), et deux associations de responsables de copropriétés, l'Arc et l'Unarc, avaient cependant demandé, début février, une nouvelle fois à la ministre du Logement, de repousser la date limite de la seconde tranche des travaux de mise en sécurité des ascenseurs.

 

Pour rappel, l'échéance de juillet 2013 porte particulièrement sur les dispositifs de téléalarme, la précision d'arrêt de l'ascenseur et la protection contre les risques électriques.

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