C'est lors d'un déplacement à Tulle (Corrèze), que le chef de l'Etat a précisé, samedi 18 janvier, la future loi de Décentralisation. François Hollande reste donc "favorable au maintien des départements", sauf dans les métropoles. Précisions.

"Notre organisation du territoire n'est plus capable de répondre aux défis de l'heure. L'organisation administrative est devenu trop lourde, trop coûteuse. (...) C'est pourquoi j'ai prévu une nouvelle loi de Décentralisation", a déclaré François Hollande, à Tulle, samedi 18 janvier, lors de la présentation de ses vœux aux Corréziens.

 

Le président de la République a donné, en effet, les grandes lignes de cette nouvelle réforme. Il a souligné sa volonté de ne pas supprimer les départements, comme le propose Jean-François Copé, président de l'UMP. "Les départements gardent leur utilité pour assurer la solidarité territoriale donc je ne suis pas favorable à leur suppression pure et simple", a-t-il insisté dans son discours. "On ne peut pas appliquer ce raisonnement partout. Dans la région parisienne, que signifient encore les frontière départementales ?", s'est-il interrogé, proposant que certaines frontières administratives soient revues.

 

Vers un bonus de dotations pour les régions qui se regroupent
S'agissant du cas des Régions, François Hollande a annoncé qu'elles obtiendraient plus de compétences. "Un pouvoir réglementaire local leur sera confié pour adapter la règle nationale aux spécificités des territoires", a-t-il avancé.

 

 

Concernant le nombre de régions, le chef de l'Etat n'a pas apporté de précisions. Il souhaite pour le moment que les régions qui veulent se regrouper puissent le faire. Il a toutefois précisé que celles qui décideraient de mettre en commun leurs territoires, obtiendraient, par conséquent un bonus en termes de dotation de l'Etat. "Il appartient aux responsables politiques de débattre et de décider ensemble de la carte territoriale de la France du XXIème social", a-t-il d'ailleurs signalé.

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