C'est une expérience assez inédite à laquelle va se prêter un immeuble de la rue Beaubourg à Paris. Relié à une galerie de métro, il va être chauffé grâce au mouvement et à l'activité de la station Rambuteau. Détails.

Après les trottoirs, les vélos de salles de sport, les boîtes de nuit, les stations de métro pourraient aussi produire de l'énergie.
En effet, un immeuble de 17 logements de la rue Beaubourg situé dans le 4ème arrondissement de Paris fait actuellement l'objet d'une expérience exemplaire. Dans le cadre de sa réhabilitation, le bâtiment relié à une galerie de métro va être en partie chauffé par la chaleur dégagée par la station de métro Rambuteau (ligne 11). Cette technique consiste à diffuser la chaleur du sous-sol dans des échangeurs pour réchauffer de l'eau et alimenter des conduits de chauffage. Ce procédé complètera le chauffage urbain de la construction, alimentée notamment par l'incinération des ordures ménagères. Un bémol tout de même, le surcoût par rapport à une chaufferie classique devrait faire augmenter les charges locatives.

 

Enfin, selon le bailleur social parisien, Paris Habitat, il est fort peu probable que cette solution s'étende à d'autres bâtiments : «Nous avons eu la chance de tomber sur une galerie qui permet de chercher la chaleur directement du métro, sans avoir à payer le coût de cette galerie, sinon ce n'était même pas la peine d'y penser», a indiqué François Wachnick, chargé de mission à Paris Habitat.

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