Cinq ans de prison ont été requis jeudi matin devant le tribunal correctionnel de Nice à l'encontre de Michel Vialatte, l'ancien directeur général des services de la ville, et Pierre Besrest, ancien patron d'un bureau d'études incriminé.

Les deux hommes sont accusés d'avoir tenté de truquer quatre marchés publics de la ville de Nice en 2002 et 2003.
"Michel Vialatte a terni le prestige d'une ville, Nice, qui déjà avait des difficultés à sortir de l'ère médeciniste", a affirmé le procureur dans un réquisitoire de plus de deux heures.
"Après l'ère Médecin (Jacques Médecin, l'ex-maire de Nice décédé en novembre 1998 en Uruguay où il s'était exilé après avoir été condamné pour corruption, ndlr), on a failli en venir à l'ère Vialatte. Heureusement, on a eu la chance d'arrêter un système de corruption qui allait prendre place à la tête de la ville", a poursuivi le procureur.

Le procureur Gilles Accomando a également requis trois ans de prison dont deux ans avec sursis à l'encontre de Philippe Pariset, 41 ans, dont le bureau d'études A 3COM avait été choisi par Michel Vialatte sans respecter les appels d'offres de la ville.

Deux ans de prison dont dix-huit mois avec sursis ont été requis contre Henri Baecht, 58 ans, agent commercial dans une filiale du groupe Bouygues, et dix-huit mois de prison dont un an avec sursis contre Marc Rajade, 46 ans, contre M. C., 56 ans, PDG et directeur général de la société Korrigan, spécialisée dans l'enlèvement de graffitis, et contre Michel Rateau, 53 ans, ingénieur dans une entreprise spécialisée dans l'éclairage public.

Le procureur a enfin demandé une peine de dix mois de prison assortis du sursis à l'encontre de René Daolio, 55 ans, ancien chef du service de nettoiement de la ville de Nice.

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