Selon la dernière enquête de l’Insee, les familles monoparentales, qui sont de plus en plus nombreuses en France depuis 1960, rencontreraient plus de difficultés à devenir propriétaires que les couples avec enfants. Pour preuve, 28% des mères vivant seules possèderaient leur logement. Détails des résultats.
Selon une enquête que vient de publier l’Insee, les familles monoparentales dont le nombre atteint 1,76 million en 2005, seraient de plus en plus nombreuses dans le paysage français.
L’étude ne manque pas de souligner que ces nouveaux modèles familiaux sont confrontés à deux problèmes majeurs : ceux de l’emploi et du logement. En effet, seules 28% des mères vivant seules sont propriétaires de leur logement, contre 63% des couples avec enfants. Et elles sont seulement 36% à avoir une maison. De plus, elles sont plus d’un tiers à habiter dans une HLM. Autre problème mentionné : la surface. 20% des personnes interrogées déclarent vivre dans une habitation où il manque une ou deux pièces.
Quant aux pères de famille monoparentale, leur situation semble moins difficile puisque 50% sont propriétaires et 50% habitent une maison. Autre fait marquant de l’étude, près de 20% des pères et 9% des mères ne vivent pas seules avec leurs enfants.
Etat de surpeuplement
Les plus jeunes d’entre eux, c'est-à-dire les moins de 30 ans, partagent leur logement avec leurs parents. Dans ce cas là, la plupart sont propriétaires et l’habitation est une maison. L’étude évoque que la cohabitation comprend au moins 5 personnes dans 32% des cas, ce qui entraîne, bien souvent, un état de surpeuplement.
Mais ce n’est pas tout, ces familles monoparentales qui cohabitent avec d’autres personnes cumulent les difficultés puisqu’elles sont souvent en situation professionnelle précaire (chômage, inactifs…).
Enfin, paradoxalement, les familles monoparentales qui ont des faibles revenus, habitent en milieu urbain ou dans des régions où les prix de l’immobilier sont plus élevés. Plus précisément, elles se trouvent dans les grands centres urbains de la région parisienne et du sud de la France.
L’étude ne manque pas de souligner que ces nouveaux modèles familiaux sont confrontés à deux problèmes majeurs : ceux de l’emploi et du logement. En effet, seules 28% des mères vivant seules sont propriétaires de leur logement, contre 63% des couples avec enfants. Et elles sont seulement 36% à avoir une maison. De plus, elles sont plus d’un tiers à habiter dans une HLM. Autre problème mentionné : la surface. 20% des personnes interrogées déclarent vivre dans une habitation où il manque une ou deux pièces.
Quant aux pères de famille monoparentale, leur situation semble moins difficile puisque 50% sont propriétaires et 50% habitent une maison. Autre fait marquant de l’étude, près de 20% des pères et 9% des mères ne vivent pas seules avec leurs enfants.
Etat de surpeuplement
Les plus jeunes d’entre eux, c'est-à-dire les moins de 30 ans, partagent leur logement avec leurs parents. Dans ce cas là, la plupart sont propriétaires et l’habitation est une maison. L’étude évoque que la cohabitation comprend au moins 5 personnes dans 32% des cas, ce qui entraîne, bien souvent, un état de surpeuplement.
Mais ce n’est pas tout, ces familles monoparentales qui cohabitent avec d’autres personnes cumulent les difficultés puisqu’elles sont souvent en situation professionnelle précaire (chômage, inactifs…).
Enfin, paradoxalement, les familles monoparentales qui ont des faibles revenus, habitent en milieu urbain ou dans des régions où les prix de l’immobilier sont plus élevés. Plus précisément, elles se trouvent dans les grands centres urbains de la région parisienne et du sud de la France.
