Les chambres de commerce et d'industrie (CCI) de Paca proposent de mettre en place une nouvelle ligne ferroviaire (NLF) dans la région. Selon elles, ce projet serait plus avantageux que celui de la LGV. Explications.

Les chambres de commerce et d'industrie (CCI) de Paca se mobilisent en faveur d'une "nouvelle ligne ferroviaire" (NLF) dans la région.

 

"Menacée d'être exclue des projets prioritaires du Schéma national de mobilité durable, la LGV Paca fait place à la NLF Paca, un nouveau concept d'aménagement intégré qui ne peut que convaincre la Commission désignée par l'Etat pour réexaminer le dossier", affirme la CCI de Provence-Alpes-Côte d'Azur dans un communiqué.

 

Ce projet s'appuie, selon la CCI, sur "un financement réaliste et réalisable", "le parti-pris de ne pas imposer la très grande vitesse à tout prix sur toute la ligne", "un phasage des opérations (première période 2018-2028) centré sur la réponse rapide aux besoins quotidiens des habitants et des entreprises", "le maintien à long terme de l'objectif d'un arc ferroviaire méditerranéen performant, doublant la ligne historique littorale", "le désengorgement prioritaire des nœuds ferroviaires est et ouest ", et "la clef de voûte indispensable des futurs réseaux multimodaux de transports urbains des deux métropoles étendues de la région". Côté coût, la CCI avance un montant de 7,4 Md€ sur 10 ans (2018-2028), avec des capacités d'autofinancement de 30 à 50% des investissements. Elle met également en avant le gain de temps qui serait d'une heure de moins sur un trajet Marseille-Nice.

 

Au final, la CCI vise le désenclavement des réseaux routiers et ferrés à l'horizon 2020.

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