La vingtaine de sites retenus dans la capitale et sa proche banlieue s'avèrent être très variés : on retrouve aussi bien des zones portuaires à Choisy-le-Roi, Alfortville, Ivry-sur-Seine ou Boulogne-Billancourt, que des bâtiments industriels, des passerelles (comme à Charenton) ou même des tunnels qui passent sous le fleuve (Tuileries) ou à proximité (Henri IV). La culée droite du pont Alexandre III, en plein cœur de Paris, est même proposée dans le cadre de la première vague.
Le parking du pont de Grenelle (6.420 m²) est lui aussi identifié comme opportunément disponible : "Le site peut être perçu comme le prolongement du parvis de la Maison de la Radio. La proximité de cette institution, la vue offerte sur la rive gauche et l'île aux cygnes, sont des atouts pour l'attractivité et la visibilité du site. Ainsi, la situation (…) permettrait de développer un projet d'une visibilité exceptionnelle, et d'accompagner la restructuration de la Maison de la Radio dont la livraison est prévue fin 2017".
Autre site identifié, le bâtiment industriel monumental Nef à Ivry-sur-Seine, et les anciens bassins de filtration de l'usine de potabilisation de l'eau de la Seine. D'une emprise de 5,9 hectares, dont un édifice de 11.425 m², l'endroit est qualifié "d'exceptionnel par sa qualité architecturale et paysagère". Il est envisagé d'y développer "un projet mixte, dédié notamment à l'agriculture urbaine".
"Réinventer la Seine" propose même de lancer une réflexion sur la réalisation d'ouvrages de franchissement du fleuve d'un nouveau genre, qui "seraient autant des lieux de vie que des lieux de passage". Trois emplacements pour ses "passerelles commerçantes" ont été identifiés : entre les 15e et 16e arrondissements, au niveau du parc André Citroën, entre les 12e et 13e arrondissements au niveau du futur quartier Bercy-Charenton, et entre les 4e et 5e arrondissements au niveau de l'ensemble Morland et du jardin Tino Rossi.
"La crise de l'énergie fragilise certains projets" (S. Meneghini, architecte)
