Le gouvernement a lancé un appel d'offres pour détruire une partie des équipements et en recycler une autre. Une action qui va grever davantage la note de l'écotaxe de plusieurs millions d'euros.

Le Gouvernement a lancé, il y a un mois, un appel d'offres pour retirer les 170 portiques de l'ex-taxe poids lourd. Il se termine dans 8 jours et porte sur "la dépose (...) d'équipements déployés dans le cadre de la mise en place du dispositif écotaxe" dont "les structures porteuses du type portique", précise un document du BOAMP.

 

Ainsi, en plus du démontage, la société sélectionnée devra réaliser des "travaux de remise en état" des sites, le transport et le stockage du matériel. Parallèlement, les 230 bornes écotaxes, situées sur le bord des routes et les 718.000 boîtiers électroniques qui devaient être installés dans les camions de marchandise devront également être recyclés, indique Le Figaro.

 

En effet, les systèmes de hautes technologies comme les systèmes vidéo ou les systèmes lasers pourraient avoir une autre utilité. Mais l'appel d'offres mentionne également clairement que des systèmes devront être détruits.

 

Une facture salée
Le Figaro estime que la facture varierait de 40.000 euros par portique, soit un total de 7 millions, à 75.000 € par portique et un total de 13 millions d'euros. Ces sommes importantes s'expliquent par le déploiement de matériel très lourd à l'aide d'engins spécifiques acheminés par convois exceptionnels et effectuer en travail de nuit pour moins perturber la circulation … De son côté, Europe 1 fait état d'un coût de 10.000 euros par portique, soit un minimum de 1,6 million d'euros pour les 170 portiques.

 

Des montants qui viennent s'ajouter au déjà lourd tribut généré par l'abandon du dispositif et la résiliation du contrat.

actionclactionfp