Les recettes perçues à Paris sur les transactions immobilières (droits de mutation) affichent un record en 2011 et atteignent 1,078 milliard d'euros (brut).

Pour l'année 2011, «l'encaissement brut, c'est 1,078 milliard d'euros, c'est un chiffre historique», a déclaré à l'AFP Bernard Gaudillère, adjoint au maire de Paris, chargé du budget, des finances et du suivi des sociétés d'économie mixte, à propos des droits de mutation de Paris.

 

Avant de tempérer : «Si l'on veut comparer avec l'an dernier, il faut enlever 41 millions qui sont un transfert de l'Etat en raison de la réforme de la taxe professionnelle, donc il reste 1,037 milliard, auxquels il faut encore enlever 67 millions à payer au fonds de péréquation interdépartemental», qui instaure une solidarité entre les départements riches et pauvres.

 

Au final, selon l'adjoint, les droits de mutation rapporteront 970 millions d'euros à la ville. Malgré cela, ce chiffre reste un record et détrône celui de 2007 qui était de 940 millions. Toutefois, Bernard Gaudillère se montre méfiant quant à l'avenir : «Au mois d'octobre, il y a un très net fléchissement» des droits de mutation, dont le montant est porté à 90 millions d'euros, soit «une baisse d'environ 13,5%». Et d'ajouter : «Je m'interroge sur l'évolution de l'année 2012 et je m'inquiète sur le crédit bancaire et la conséquence des mesures fiscales récentes».

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