Véritable précurseur, la certification BREEAM a été lancée dès le début des années 1990, en Grande-Bretagne, par le Building Research Establishment (BRE). Le label compte aujourd'hui plus de 200.000 bâtiments certifiés dans le monde et plus d'un million de dossiers en attente. Evoluant régulièrement, tout comme ses concurrents, il se décline en plusieurs typologies, suivant l'utilisation du bâtiment concerné. Le référentiel "BREEAM International" est l'une des versions existantes utilisée en France. Il comprend dix catégories différentes d'exigences auxquelles les constructions doivent répondre. La validation de crédits optionnels permet de cumuler des points qui sont ensuite convertis en pourcentages pondérés. L'obtention du précieux sésame est soumise à l'atteinte d'un seuil minimal, fixé à 30 % ("Pass"). Plusieurs niveaux intermédiaires existent, jusqu'à la note maximale de 100 % ("Good", "Very good", "Excellent" et "Outstanding"). Le premier processus de certification se déroule lors des étapes de programmation et de conception. Des pièces justificatives sont fournies sur une plateforme en ligne. Dans un deuxième temps, un auditeur certifié procède à l'examen du projet. Dix catégories sont étudiées : la gestion du bâtiment, l'énergie, les matériaux, les déchets, l'eau, la pollution, le paysage et l'écologie, le bien-être et la santé, les transports et l'innovation. Le coût estimé d'une certification BREEAM pour la réalisation des différents audits, rapports et échanges avec le BRE, est estimé à 10 k€.

 

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