Le champ d'éoliennes marin breton de Saint-Brieuc, qui sera construit par le consortium Iberdrola-Areva-Technip, produira son premier kilowattheure en 2018 et sera pleinement opérationnel en 2020. Le temps de construire les usines qui produiront les machines puis d'installer le tout.

Le 6 avril 2012, le gouvernement a rendu public les résultats de l'appel d'offres pour la construction de cinq grands champs d'éoliennes en mer, dans la Manche et l'océan Atlantique : le consortium mené par l'Espagnol Iberdrola, associé à Areva et à Technip, a remporté celui des Côtes-d'Armor, au large de Saint-Brieuc. Le premier kWh devrait être produit en 2018 tandis que l'installation sera 100 % connectée au réseau en 2020.

 

Le parc éolien breton, d'une surface de 80 km², sera implanté à 17 km des côtes. Une centaine d'éoliennes géantes (170 mètres de haut, en bout de pale et 1.000 tonnes) seront installées sur des structures métalliques et non posées sur des socles de béton à l'impact environnemental trop important. D'une puissance unitaire de 5 MW, elles devraient, à terme, fournir environ 7 % de la consommation électrique bretonne. Afin de limiter les nuisances pour les pêcheurs, nombreux dans la région, les câbles électriques seront enfouis à 1,5 mètre sous le fond marin. Il est estimé que l'investissement nécessaire sera de 2 Mrds €. Mais les retombées économiques seront également importantes : environ 2.000 emplois devraient être créés en France, pour ce seul champ d'éoliennes, notamment avec la création d'une usine Areva au Havre pour la fabrication des générateurs. Et 140 emplois devraient être créés dans la région brestoise, le port ayant été retenu pour servir de base arrière aux opérations de maintenance.

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