"Jusqu'à aujourd'hui l'Artois était parsemé de cimetières nationaux et jamais une initiative à portée internationale n'avait vu le jour, nous confie Yves Le Maner, historien en charge de la mission au Conseil régional Nord-Pas-de-Calais. Fixer l'histoire par le nom, tel était notre leitmotiv et réaliser un symbole de paix durable en Europe car ce bâtiment dépasse les affrontements nationaux qui ont été à l'origine des guerres du 20ème siècle et il établit une fraternité posthume entre les combattants. Ici, la bataille d'Artois, ce fut un théâtre de guerre épouvantable où l'on a abouti à des pertes de 100.000 soldats."

 

Et de conclure : "La Première Guerre mondiale est finalement la première forme brutale de mondialisation. Nous voulions marquer cet événement de façon pérenne avec Philippe Prost. C'est réussi." D'ailleurs un tapis de gazon accueillera François Hollande et sept chefs d'Etats et de gouvernements ce mardi 11 novembre, avant que des fleurs et vivaces ne soient plantées dans quelques mois et d'ici à 2018…

 

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