Le producteur français de matériaux de construction Lafarge ne le cache pas : il souhaite pénétrer plus activement le marché brésilien. Pour cela, il évoque la possibilité de mettre en place de nouvelles gammes plus sophistiquées et autres produits.

"Il y a encore beaucoup à faire dans le pays qui demande beaucoup de ciment et de béton armé : des travaux d'infrastructure, des logements, des hôpitaux et des écoles", a déclaré au quotidien économique Valor publié mercredi, le président de la filiale brésilienne de Lafarge, Alexis Langlois.

 

L'ambition est donc affichée de la part du cimentier français. D'autant plus que, selon Alexis Langlois, le marché brésilien du ciment continuera de progresser de 3 à 5% par an au cours des cinq prochaines années.

 

Et pour relever le défi, Lafarge devrait achever ses investissements au Brésil à hauteur de 66 millions d'euros. Pour cela, il prévoit d'augmenter la capacité de production des usines de ciment et unités de production de béton dans le pays d'ici à 2014. Actuellement, le groupe possède huit usines de ciment dans le pays. Du côté des ventes, de janvier à août, elles ont progressé de 1,9%, à 46,4 millions de tonnes. Du coup, la prévision des ventes pour cette année devrait avoisiner les 72 millions de tonnes, selon Valor.

 


Se développer sur le marché du béton
Enfin, Lafarge a annoncé qu'il pourrait aussi développer le secteur du béton en augmentant ses unités de production dans le nord-est: "C'est un marché qui progresse de 10 à 15%", a souligné Alexis Langlois.

 

A noter que Lafarge a généré dans le pays un chiffre d'affaires de 562 millions d'euros. Il se place ainsi à la troisième place du marché brésilien avec le groupe Joao Santos du Pernambouc (nord-est), derrière Votorantim - premier producteur de ciment au Brésil et 8e mondial- et InterCement/Cimport (brésilien également).

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