Le cimentier français Lafarge vient d'annoncer la vente à son concurrent irlandais CRH de son actif ciment en Ukraine pour une valeur d'entreprise de 96 millions d'euros. Elle comprend une usine avec un processus à voie humide, située dans la région de Lviv, à l'ouest de l'Ukraine. Précisions.

Le groupe Lafarge poursuit sur la voie de son désendettement et vient d'annoncer ces jours-ci la cession d'une cimenterie en Ukraine au groupe irlandais CRH. Toutefois, les investisseurs voient d'un mauvais œil la montée en puissance de l'acquéreur qui n'est autre que le concurrent irlandais CRH. Le numéro cinq mondial du secteur a payé 96 millions d'euros pour s'approprier l'unique cimenterie que Lafarge détenait en Ukraine.

 

Située dans la région de Lviv, à l'ouest du pays, cette activité comprend une usine avec un processus à voie humide. Il s'agit du procédé de fabrication de ciment le plus ancien et le plus simple mais en revanche qui demande le plus d'énergie, souligne Lafarge dans un communiqué.

 

Cette opération, qui est soumise à l'approbation des autorités compétentes ukrainiennes, devrait être finalisée d'ici la fin de l'année, a également précisé le groupe français de matériaux de construction.

 

Ses premiers pas en "petite Russie" en 1999
Pour CRH, cette acquisition le dresse en tant que leader du marché en Ukraine. Le groupe irlandais a fait ses premiers pas en "petite Russie" en 1999 avec l'achat de la cimenterie Podilsky Cement, puis en 2011 avec la prise de participation majeure au capital d'Odessa Cement.

 

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