Troisième acteur du marché des certifications environnementales, HQE est également apparue dans les années 1990, sous l'impulsion de l'Afnor. Gérée par l'association HQE et délivrée par Certivéa (filiale du CSTB), cette labellisation est octroyée à l'issue d'audits portant sur le système de management de l'opération et sur la qualité environnementale du bâtiment. Cette dernière repose sur quatorze cibles réparties en quatre catégories : énergie, environnement, santé et confort. Là encore, un minimum est requis avec l'obtention de sept cibles au niveau de base, de quatre au niveau "performant" et de trois au niveau "très performant". La performance globale du bâtiment, obtenue par addition de toutes les notes, permet de classifier les projets en quatre niveaux : Bon, Très bon, Excellent et Exceptionnel. Une quinzième cible complémentaire, intégrant la problématique de la protection de la biodiversité, pourrait être ajoutée. La certification française intègre une notion d'amélioration continue de la qualité globale des projets, mais son coût est supérieur à celui des autres, avec un budget dépassant les 20 k€ par opération.

 

 

A noter que les trois certifications (HQE, BREEAM et LEED) proposent des variantes pour pérenniser la performance environnementale des bâtiments : elles se nomment HQE Exploitation, LEED O+M (pour Opérations et Maintenance) ou BREEAM "In Use". Toutes ces labellisations contiennent des prescriptions pour les propriétaires, pour les exploitants/opérateurs et pour les utilisateurs finaux.

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