Après le sénat, c'est au tour du Parlement d'adopter la loi de "programmation pour la ville et la cohésion urbaine". Cette réforme prévoit d'optimiser les instruments des collectivités, et d'intégrer les citoyens dans les projets de construction.

Après le Sénat, l'Assemblée nationale a adopté définitivement la loi de "programmation pour la Ville et la cohésion urbaine" portée par François Lamy, ministre délégué à la Ville.

 

Cette réforme vise à simplifier et améliorer les moyens de gestion de la politique de la ville. Elle s'organise autour de plusieurs grands axes: le changement des instruments de la politique de la ville avec en priorité le principe fondamental de co-construction avec les habitants ; la redéfinition des quartiers prioritaires à partir d'un critère unique (la concentration urbaine de pauvreté) ; la mise en place d'un contrat urbain global à l'échelle intercommunale ; et le renouveau urbain (NPNRU) couplé avec le volet social. Sur ce dernier point, une enveloppe de 5 milliards d'euros inscrits dans la loi permettra de lever 15 milliards d'investissements supplémentaires.

 

La loi met aussi en place un contrat unique pour la ville et la cohésion urbaine : "il traitera dans un même cadre des enjeux de cohésion sociale, de renouvellement urbain et de développement économique", souligne le ministère dans un communiqué. Cet outil doit mobiliser les acteurs publics de l'éducation, de l'emploi, de la justice, du transport, de la santé dans les quartiers prioritaires.

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