La taxe de 0,3% sur les mises de la Française des Jeux - hors paris sportifs - baptisée "taxe Euro 2016" devrait finalement s'appliquer jusqu'en 2017, croit savoir le journal Les Echos. Objectif : financer la construction de certains stades pour le championnat d'Europe de football qui se déroulera en France dans deux ans. Au total, cette taxe devait permettre de collecter 120 millions d'euros pour le Centre national pour le développement du sport (CNDS).

D'après une information dévoilée, vendredi 5 septembre, par le journal Les Echos, le Gouvernement va prolonger la "taxe Euro 2016" au-delà de l'événement lui-même, soit jusqu'en 2017. Un prélèvement de 0,3% sur les mises de la Française des Jeux devrait permettre à l'Etat de financer une partie de la construction/rénovation des stades, via le Centre national pour le développement du sport (CNDS).

 

Décidée par le Gouvernement Fillon, la taxe n'était censée s'appliquer qu'entre 2011 et 2015, mais le niveau de la participation du CNDS au plan Euro a été revu à la hausse en 2013, de 120 à 160 millions d'euros.

 

Le journal économique précise que la décision de la prolonger pour deux années supplémentaires, prise il y a quelques jours, sera actée dans le projet de loi de finances prévu pour la fin du mois.

Une enveloppe totale d'aides publiques estimée à 1,05 milliards d'euros

Pour rappel : les dix villes hôtes de l'Euro 2016 sont les suivantes : Paris, Saint-Denis, Lille, Lens, Bordeaux, Lyon, Marseille, Nice, Toulouse et enfin Saint-Etienne. D'ailleurs, la Commission européenne, a autorisé, fin 2013 les aides publiques destinées à financer la rénovation ou la construction de neuf stades. L'enveloppe totale s'élève à 1,05 milliard d'euros.

 

Interrogée par Batiactu, vendredi 5 septembre, le secrétariat d'Etat aux Sports, n'est pas en mesure pour le moment de donner des éléments de réponse à la presse au lendemain de la réunion interministérielle, réunissant 13 ministres et secrétaires d'Etat, dans la perspective de l'organisation en France de l'Euro 2016. "L'arbitrage n'est pas encore communiqué à ce sujet", nous souligne-t-on.

 

En choisissant le Stade de France comme lieu de cette réunion, le Premier ministre a aussi voulu fixer une ambition : "placer l'Euro 2016 dans les pas de la Coupe du Monde de 1998, qui fut un formidable succès sportif partagé par le plus grand nombre", souligne Matignon dans un communiqué. A suivre.

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