Selon une étude publiée lundi aux Etats-Unis, près d'un milliard d'habitants de la planète va manquer d'eau d'ici à 2050. Cette donnée est notamment la conséquence du développement des villes.

Avec les effets du développement de l'urbanisme, près d'un milliard d'habitants de la planète va manquer d'eau d'ici à 2050, selon une étude publiée lundi aux Etats-Unis. Ils disposeront de moins de 100 litres d'eau par jour pour vivre, soit un volume d'un bain par personne.

 

«Cette pénurie menace les conditions sanitaires de certaines grandes métropoles mondiales et présente un risque pour la faune et la flore si les villes pompent l'eau dans la nature», note l'étude parue dans les «Proceedings of the National Academy of Sciences».

 

«Il existe des solutions pour que ce milliard de personnes ait accès à de l'eau. Mais cela nécessite beaucoup d'investissements dans les infrastructures et une meilleure utilisation de l'eau», indique le principale auteur de l'étude, Rob McDonald, du centre d'études privé The Nature Conservancy. Selon lui, le secteur agricole, premier utilisateur d'eau, doit entreprendre des réformes. «Il y a un grand potentiel pour une utilisation de l'eau plus efficace dans le secteur agricole mais aussi dans le secteur résidentiel», a ajouté l'expert.

 

Parmi les conseils prodigués par l'étude, on peut citer la collecte «de fonds au niveau international pour aider les nations les plus pauvres à fournir de l'eau potable aux habitants des villes».

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