A l'occasion de son discours de politique générale, prononcé ce mardi 3 juillet, le Premier ministre a redit les grandes lignes du programme affiché par le Président de la République. Sur le thème du redressement des comptes publics, il a égréné les dispositifs qui allaient se mettre en place. Détails.

Premier exercice sérieux pour le chef du gouvernement, celui du discours de politique générale. Sans grande surprise, le premier ministre, qui prenait la parole devant les députés devait expliquer comment "le changement promis, fondé sur les engagements précis du président, va continuer à être mis en œuvre", indiquait-on à l'Hôtel de Matignon. Auparavant, la Cour des comptes avait fait quelques recommandations et réajustements...

 

Parmi les points qui concernent le secteur du bâtiment et de la construction en générale, voici ce qui a été dit :

 

- La conférence environnementale s'ouvrira dès la rentrée pour préparer le grand chantier de la transition énergétique et de la biodiversité.

 

- Un plan de reconquête industrielle sera prochainement présenté par le gouvernement, avec pour ambition de repositionner la France au meilleur niveau mondial. En 10 ans, la part de l'industrie dans la richesse produite en France a été divisée par 2, passant de 26% à 13% et 750.000 emplois industriels ont été perdus : c'est le sens du « pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi ». Il sera au cœur de la conférence sociale du mois de juillet.

 

- Il n'est pas acceptable que nos entreprises et en particulier nos PME continuent d'être confrontées à des difficultés de financement. La création du livret épargne industrie permettra de drainer l'épargne disponible, à des fins productives. Les activités génératrices de croissance bénéficieront du soutien de la Banque publique d'investissement, qui sera mise en place avant la fin de l'année et qui travaillera en liaison avec les territoires. Les PME seront l'objet d'un soutien déterminé : elles doivent pouvoir profiter pleinement des commandes publiques et bénéficier de dispositifs fiscaux avantageux. Elles ne peuvent pas supporter les mêmes taux d'imposition que les multinationales ! Leur croissance doit être encouragée, car c'est en se développant davantage qu'elles pourront se tourner vers l'exportation et conquérir de nouvelles parts de marché.

 


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