La capitale catalane inaugure vendredi la tour Agbar, conçue par le célèbre architecte français Jean Nouvel, en association avec l’agence espagnole b720 Arquitectura. Habillée sur 142 mètres de haut par près de 60.000 lames de verre, elle semble sortir du sol tel un énorme jet d’eau.
«La tour Agbar n’est pas une tour, un gratte-ciel au sens américain du terme : c’est une émergence unique au milieu d’une ville plutôt calme. Mais pas une verticale élancée et nerveuse comme les flèches ou les clochers qui généralement ponctuent les villes horizontales. Non, c’est plutôt une masse fluide qui aurait perforé le sol, un geyser à pression permanente et dosée», explique Jean Nouvel.
D’une surface utile de 47.500 m2, essentiellement des bureaux, la tour Agbar est constituée d’une façade à double peau : l’une, intérieure, en béton et plaques d’aluminium ; l’autre, extérieure, en acier et lames de verre. «La construction ne fait pas étalage de technologie», affirme Fermín Vázquez, architecte du studio b720, «les matériaux sont simples mais assemblés de manière à rendre leur perception complexe».
Le cylindre intérieur en béton, d’une hauteur de 100 mètres, présente une surface étonnante, perforée de manière aléatoire (photo ci-dessus). Les 4.349 ouvertures géométriques, réservées lors du coulage du béton (25.000 m3), servent d’encadrements de fenêtres aux bureaux. Quant aux parties pleines du cylindre, elles sont recouvertes de panneaux en aluminium laqué. Leur relief ondulé est coloré de 40 teintes différentes : plutôt terreuses à la base de l’édifice, bleu-vert en montant dans les étages, pour finir grisées au sommet.
Ce premier anneau, massif, se trouve enveloppé dans une peau plus «légère» en acier (250 tonnes) et en verre, de 16.000 m2. Celle-ci est composée de milliers d’écailles de verre sérigraphié - 59.619 lames de 1,20 m de long sur 30 cm de large - destinées à minimiser l’incidence des rayons du soleil sur la façade.
Des essais d’illuminations nocturnes ont eu lieu toute cette semaine, en prévision de l’inauguration officielle de vendredi en présence du Roi d’Espagne. Grâce aux 4.500 lampes indépendantes disposées en façade, plusieurs millions d’options chromatiques sont possibles.
Pour plus d'informations sur l'édifice et sa construction, le maître d'ouvrage a créé un site internet : www.torreagbar.com.
D’une surface utile de 47.500 m2, essentiellement des bureaux, la tour Agbar est constituée d’une façade à double peau : l’une, intérieure, en béton et plaques d’aluminium ; l’autre, extérieure, en acier et lames de verre. «La construction ne fait pas étalage de technologie», affirme Fermín Vázquez, architecte du studio b720, «les matériaux sont simples mais assemblés de manière à rendre leur perception complexe».
Le cylindre intérieur en béton, d’une hauteur de 100 mètres, présente une surface étonnante, perforée de manière aléatoire (photo ci-dessus). Les 4.349 ouvertures géométriques, réservées lors du coulage du béton (25.000 m3), servent d’encadrements de fenêtres aux bureaux. Quant aux parties pleines du cylindre, elles sont recouvertes de panneaux en aluminium laqué. Leur relief ondulé est coloré de 40 teintes différentes : plutôt terreuses à la base de l’édifice, bleu-vert en montant dans les étages, pour finir grisées au sommet.
Ce premier anneau, massif, se trouve enveloppé dans une peau plus «légère» en acier (250 tonnes) et en verre, de 16.000 m2. Celle-ci est composée de milliers d’écailles de verre sérigraphié - 59.619 lames de 1,20 m de long sur 30 cm de large - destinées à minimiser l’incidence des rayons du soleil sur la façade.
Des essais d’illuminations nocturnes ont eu lieu toute cette semaine, en prévision de l’inauguration officielle de vendredi en présence du Roi d’Espagne. Grâce aux 4.500 lampes indépendantes disposées en façade, plusieurs millions d’options chromatiques sont possibles.
Pour plus d'informations sur l'édifice et sa construction, le maître d'ouvrage a créé un site internet : www.torreagbar.com.
