L'Agence Qualité Construction (AQC) vient de recenser, dans une nouvelle plaquette, les bonnes pratiques à respecter pour éviter les erreurs d'implantations des bâtiments. Précisions.

Un nouvel inventaire des erreurs de conception, de réalisation ou d'exploitation les plus fréquemment rencontrées vient d'être publié par l'Agence Qualité Construction (AQC). Les nombreux constats d'erreurs d'implantations demeurent encore trop nombreux vient-elle de signaler dans sa nouvelle plaquette à destination des professionnels du bâtiment.

 

Conséquences financières couteuses

 

Les cas sont effectivement nombreux et étonnants, comme par exemple un dépassement de quelques dizaines de centimètres de son mur sur le terrain du voisin ou celui d'un bâtiment implanté trop bas ne permettant pas l'évacuation gravitaire des eaux usées vers le réseau de ville. Ou encore celle d'une construction non alignée au regard des exigences d'urbanisme. Et les conséquences financières peuvent s'avérer très couteuses en cas de contentieux pour les différents acteurs, rappelle l'AQC.

 

À partir d'une série de constats effectués par des experts construction, des professionnels ou des assureurs, "cette plaquette recense les principaux types
d'erreurs observés in situ"
, rappelle l'AQC dans un communiqué.

 

Les "bonnes pratiques" à respecter dès la conception portent, par exemple, sur la vérification du bornage par un géomètre expert ou encore des étapes de vérifications. Elles doivent aussi se faire au début du chantier comme l'étape de contrôle des bornes et des repères, indique l'AQC, qui évoque aussi l'utilisation des derniers plans indicés, et enfin la rédaction d'un PV d'implantation.

 

 

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