Toujours pas d'orientation franche pour le marché de l'immobilier. Selon la dernière note de conjoncture publiée par les Notaires de France fin mai, le prix des logements anciens est en très légère hausse au premier trimestre 2014. Ces chiffres varient selon l'emplacement géographique, mais surtout selon le type de bien concerné.

Les chiffres publiés par les Notaires de France le 27 mai 2014 dénotent une stabilité relative du prix des logements au premier trimestre 2014 (de janvier à mars 2014). Les prix des appartements augmentent très peu (+ 0,3 %) tandis que ceux des maisons restent inchangés. Ces évolutions sont tout de même contrastées par la nature du bien et son emplacement.

 

Des prix en très légère baisse
Il existe notamment un écart entre l'Île-de-France et la province. Au premier trimestre 2014, les prix des maisons franciliennes diminuent de 0,9 % tandis qu'ils augmentent de 0,2 % en province.
La variation des prix est également largement liée au type de logement concerné.

 

Sur un an, les prix ont reculé de 1,6 % dans la région parisienne, et la baisse est plus prononcée pour les maisons (-2,3 %) que pour les appartements (-1,2 %). En province, la tendance est similaire, bien que les chiffres restent tout de même moins importants. Sur un an, le prix moyen des maisons diminue de 1,5 % tandis que celui des appartements connait une baisse de 0,6 %.

 

Hausse des ventes dans l'ancien
L'Indice des Notaires souligne que le volume annuel des transactions a continué de croître. Au total, il a comptabilisé 740 000 ventes sur un an. Au premier trimestre 2014, la hausse des transactions est de 2,9 % par rapport au dernier trimestre 2013.

 

La progression est encore plus importante sur l'année écoulée (de mars 2013 à mars 2014), avec un volume de vente en augmentation de 12,5 %.

 

Ces bons chiffres de ventes peuvent être mis en relation avec le regain de confiance constaté chez les ménages en mai 2014. Leur opinion sur leur situation financière personnelle future augmente de cinq points, après une chute de neuf points en avril.
Paradoxalement, les ménages doutent de leur capacité d'épargne future et d'obtention de prêt pour devenir acquéreur. Ces perspectives sont en baisse de trois points.

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