Huit maires des grandes villes traversées par la future ligne ferroviaire à grande vitesse entre la France et l'Espagne se sont réunis pour demander aux gouvernements des deux pays une accélération des travaux. Sur certains tronçons, les travaux ont déjà pris trois ans de retard.

Les villes situées sur le tracé de la LGV aimeraient que les travaux soient effectués à grande vitesse ! Réunis à Barcelone, les maires de huit villes françaises et espagnoles ont publié une déclaration commune pour demander une accélération des travaux de la ligne à grande vitesse devant relier la France et l'Espagne par l'est des Pyrénées.

«Nous demandons aux gouvernements espagnol et français d'accélérer les travaux en cours afin de compléter ou de réaliser la ligne à grande vitesse Barcelone-Nîmes. Et plus précisément, le tronçon Montpellier-Nîmes, la future gare intermodale de Barcelone à La Sagrera, ainsi que la gare de Figueres et la traversée de Gérone», déclare le document publié jeudi par les maires de Montpellier, Béziers, Narbonne, Perpignan, Toulouse, Barcelone, Figueres et Gérone.

Retard
Le chantier de la LGV a accumulé les retards. Côté espagnol, le tronçon, devant relier Barcelone à Figueres près de la frontière, en passant Gérone, devait être opérationnel en 2009. Mais il a déjà pris trois ans de retard sur le calendrier initial. Et le tronçon transfrontalier entre Figueres et Perpignan devrait être opérationnel en 2009 ou en 2010. Le dernier tronçon, qui doit relier Perpignan à Montpellier, ne s'achèvera pas, quant à lui, avant 2020.

Les huit maires demandent que le tracé de la ligne à grande vitesse Toulouse-Narbonne soit exécuté en même temps que «la nouvelle ligne Perpignan-Montpellier pour que la connexion de l'Arc atlantique et de l'Arc méditerranéen devienne une réalité». Les villes voudraient aussi «participer activement au débat public qui s'ouvrira afin de définir la nouvelle ligne Perpignan-Montpellier, clef de voûte dans la construction du couloir de grande vitesse Madrid-Lyon-Paris».

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