Une vingtaine d'organismes HLM serait affecté par des produits financiers complexes. Résultat : les intérêts des dettes de l'Union sociale pour l'habitat (USH) seraient en augmentation.

Une dizaine d'offices publics et une dizaine d'Entreprises sociales pour l'habitat (ESH, ex-sociétés anonymes d'HLM), sur un total de 600, seraient touchées par des produits financiers devenus «toxiques», car basés sur des taux variables ou des indices «exotiques». Selon les responsables du mouvement HLM, ils représenteraient même environ 20 à 30% des dettes de ces organismes.

Un «impact limité»

Pourtant, le président des Offices publics de l'habitat (OPH, ex-Offices publics HLM) se veut rassurant : «Je crois que cet impact est limité pour les HLM parce que nous avons appelé les gens à la prudence», a-t-il déclaré.

 

La renégociation avec les banques - notamment Dexia et les Caisses d'Epargne - qui avaient proposé ces produits financiers complexes, ont débuté. Le président de l'USH, Michel Delebarre, a même cité le cas d'un procès gagné, en première instance, par un organisme de Toulouse contre une banque pour «mauvais conseils».

 

Le montant total des sommes en jeu n'a pas été révélé.

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