Quelques mois après sa certification ISO 50001, portant sur les systèmes de management de l'énergie, Schneider Electric nous a entrouvert les portes de son siège haute technologie, le Hive (Hall de l'Innovation et Vitrine de l'Energie), implanté à Rueil-Malmaison.

A la fois showroom des savoir-faire de l'entreprise et lieu d'expérimentation pour les solutions de demain, le Hive est le siège social de la société Schneider Electric, spécialiste mondial de la gestion d'énergie. Bâtiment hi-tech, construit selon une norme comparable à la RT 2005, il a été inauguré à la fin de l'année 2008 à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). D'une surface de 35.000 m², l'édifice accueille 1.850 collaborateurs auparavant répartis sur plusieurs sites épars. Il intègre toutes les solutions maison de gestion énergétique développées par Schneider Electric en incorporant une architecture simplifiée, permettant la convergence et la centralisation de tous les systèmes : gestion et suivi des consommations (électricité, eau, émissions de CO2), gestion du chauffage/ventilation/climatisation, gestion des salles et des espaces, connectivité aux réseaux informatiques, connexion à la Smartgrid, contrôle des accès, gestion de la flotte de véhicules d'entreprise (électriques), etc.

 

Pilotage de haute précision
Tout est piloté, en temps réel, depuis une « tour de contrôle » située au 2e étage. Quatre personnes scrutent en permanence les moniteurs qui permettent de suivre, entre autres, les performances énergétiques du bâtiment. En gérant finement la température des locaux (via le chauffage, la ventilation ou la climatisation), suivant leur occupation et suivant la température extérieure, il est ainsi possible d'économiser de précieuses calories et donc, de l'énergie. Le résultat est parlant : si la consommation énergétique du siège était de 320 kWh/m²/an lorsque les équipes Schneider étaient dispersées sur plusieurs immeubles de Rueil, l'intégration au Hive l'a fait chuter à 150 kWh/m²/an en 2009. Puis, en améliorant les procédés ou équipements, et en modifiant les habitudes des occupants de l'immeuble, la consommation est descendue à 110 kWh/m²/an en 2010 pour finalement atteindre 80 kWh/m²/an en 2011, soit une réduction de 47 % de la facture énergétique. Un résultat supérieur aux objectifs 2020 du Plan Bâtiment. Le Hive anticipe donc de plusieurs années le décret d'application des obligations de rénovation du parc tertiaire existant. La consommation énergétique se répartit comme suit : 26 % pour le gaz destiné à la chaufferie, 25 % pour les prises de courant, 15 % pour la centrale de traitement de l'air située sur le toit, 11 % pour l'éclairage et 8 % pour la climatisation.

 

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