Afin d'installer les locaux d'enseignement de l'université Paris VII, une restructuration lourde de la halle aux farines, construite en béton armé en 1950, a été engagée. La volumétrie a été préservée car c'est l'enveloppe qui constitue l'intérêt architectural et la force du lieu. Le bâtiment a donc été conservé dans son intégralité, avec ses hauteurs sous plafond importantes, la voûte en voile mince et les façades avec remplissage de l'ossature en grands panneaux de béton préfabriqué. La travée centrale a été totalement vidée afin d'y placer les amphis, dégagés de points porteurs intermédiaires.

 

La création de verrières en toiture assure l'entrée de la lumière et met en valeur la voute. Les circulations ont été organisées de manière à distinguer les flux des étudiants : les salles de TD dans les deux travées latérales sont desservies de façon linéaire au niveau des planchers existants, tandis que les amphis placés dans le volume central sont accessibles depuis des plateformes créés à des demi-niveaux.

 

Des pavés de verre en cloisonnement permettent un éclairage en 2nd jour des circulations qui bénéficient de vues plongeantes sur plusieurs niveaux. Quatre grands escaliers ouverts desservent tous les étages. Au rez-de-chaussée, deux grands passages sur double hauteur mettent en relation l'esplanade des Grands Moulins et les autres bâtiments universitaires.

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