Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics, a annoncé que le logement était l'un des secteurs ciblés par la baisse des coûts générale souhaitée par le gouvernement.

Des propos qui seront probablement fort peu appréciés des fédérations professionnelles du bâtiment et du logement. Le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, vient d'annoncer jeudi 20 juillet aux députés que "toute l'action réformatrice" du gouvernement se concentrera dans les prochains mois "sur l'amélioration de l'efficacité des politiques du logement, de formation professionnelle et d'intervention sociale". Le ton avait été donné, le 4 juillet dernier, par le Premier ministre Edouard Philippe lors de son discours de politique générale.

 

"Plus de dépense publique ne signifie pas plus de service rendu aux Français"

 

Le logement fait ainsi partie, selon le gouvernement, des "trois politiques publiques pour lesquelles nous dépensons plus que nos voisins sans pour autant améliorer les services publics auxquels ont accès nos concitoyens". "Plus de dépense publique ne signifie pas plus de service rendu aux Français, bien au contraire si l'on s'en réfère à la situation actuelle", a aussi affirmé le ministre.

 

L'objectif des pouvoirs publics est de réduire de trois points le poids des dépenses publiques dans la richesse nationale d'ici la fin du quinquennat. "Grâce à cet effort sans précédent, nous pourrons diminuer d'un point le poids de nos prélèvements obligatoires et réduire concomitamment le déficit et la dette, respectivement de deux et cinq points", a-t-il aussi affirmé.

 

La loi de programmation des finances publiques quinquennale sera proposée à l'automne et "fixera un objectif de dépenses publiques toutes administrations publiques confondues. Son respect conditionnera celui de nos engagements européens en matière de réduction de notre déficit structurel", a-t-il précisé.

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