Dans le cadre du "Projet d'amélioration des transports et de la mobilité urbaine" (Patmur) mené au Sénégal, Ginger CEBTP mènera un projet d'étude pilote pour la réalisation d'infrastructures pérennes. Il sera associé au CEREEQ, un laboratoire expérimental sénégalais.

Le changement climatique a un impact grandissant sur les infrastructures existantes, notamment routières. Le programme "Patmur", lancé par le gouvernement du Sénégal, vise à les pérenniser et à renforcer leurs capacités. Dans le cadre de son effort de soutien, la Banque mondiale a choisi de confier à Ginger CEBTP une mission d'étude, en appui au Centre expérimental de recherches et d'études pour l'équipement (CEREEQ). Ce dernier a en charge le suivi de la bonne exécution des travaux et le contrôle de la mise en œuvre des matériaux.

 

Ginger CEBTP a été mandaté comme bureau d'étude afin d'élaborer un référentiel de qualité commun à l'ensemble des acteurs locaux. Il s'associera donc à un autre bureau d'études, la SCAT Internationale, pour mettre en place une équipe de consultants (qualiticiens, géotechniciens, juristes, communicants) qui réuniront toutes les parties du projet et identifieront les besoins de chacun dans l'optique d'une définition méthodologique commune.

Un projet pour structurer les transports dakarois

Le Patmur fait suite au Programme d'amélioration de la mobilité urbaine (Pamu) et à la seconde phase du Programme sectoriel des transports. Il comporte lui-même deux composantes : l'appui au développement et à la gestion des infrastructures routières interurbaines (sous la houlette d'Ageroute Sénégal), et l'appui au développement des transports publics dans l'agglomération dakaroise (mené par le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar). Le projet vise à l'amélioration durable de la qualité et de l'offre des services de transports terrestres urbains et interurbains. En phase préparatoire à des opérations dont la réalisation s'inscrira dans une phase ultérieure, il doit permettre d'identifier les besoins, de réaliser des études et des expertises.

 

Ce nouveau programme s'applique en particulier à définir le futur du réseau structurant au regard de l'évolution urbaine (zones à forte croissance, axes desservis), à organiser les dessertes selon une hiérarchie au niveau des points d'échanges entre modes ferroviaires et routiers (bus, minibus), et enfin, à renforcer les interfaces entre transports et voiries (plan de circulation, mobilier urbain, positionnement des terminus et arrêts, entretien des axes empruntés par les bus).

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