Alors que la CRE vient de terminer l'instruction relative au second appel d'offres sur l'éolien offshore, il semble, selon plusieurs sources, que la commission recommanderait de choisir le groupement mené par GDF Suez. Pourtant, EDF EN était donné favori lors du premier appel d'offres…

A ce jour, ni la Commission de régulation de l'énergie (CRE), ni GDF Suez n'ont confirmé l'information, qui révèle que ce dernier serait donné favori par la première pour le second appel d'offres sur l'éolien en mer.

 

Deux consortiums, emmenés par EDF et GDF - celui mené par EDF Energies Nouvelles comprend l'allemand WPD et le turbinier Alstom tandis que celui dirigé par GDF Suez repose sur le portugais EDP et l'équipementier Areva - s'affrontent pour l'attribution de deux zones d'implantation d'éoliennes. La zone au large du Tréport (Seine-Maritime) qui n'avait pas été attribuée lors du premier appel d'offres a été "remise en jeu", tandis qu'une seconde zone en Vendée a été choisie pour accueillir un vaste champ d'éoliennes, au large de l'île de Noirmoutier.

 

L'instruction, qui aura duré 4 mois, est désormais achevée, reste au gouvernement à trancher. Or, avec le remaniement opéré ces derniers jours, le dossier est en suspens. Et il appartiendra à la nouvelle ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, d'arbitrer dans les prochains jours. En effet, le rapport de la CRE, s'il est avéré, n'est qu'une recommandation, fondée sur des critères définis dans le cahier des charges : le prix compte pour 40%, le volet industriel pour 40% aussi, et l'impact environnemental pour 20%. A suivre…

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