La Banque gabonaise de développement (BGD) a annoncé qu'elle avait recueilli l'équivalent de 15,24 millions d'euros, sur le marché financier de l'Afrique centrale, notamment pour l'habitat social.

La BGD affirme avoir obtenu des fonds à l'issue d'un emprunt obligataire par des placements privés réalisés en août et septembre 2008, sous forme d'émissions de titres obligataires, au taux de 6% net pour 2008-2014. Cette opération a été effectuée auprès des investisseurs qualifiés de la Cémac : la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale, qui regroupe le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.

Le problème de l'habitat social

La BGD, qui se présente comme une «société anonyme d'intérêt national», affirme que ces ressources permettront d'assurer efficacement et durablement des missions de développement économique et social, dont le financement de l'habitat social, par le biais de ses filiales BHG (Banque de l'habitat du Gabon) et Sipha (Société immobilière de promotion de l'habitat et d'aménagement).

 

En avril 2007, devant la flambée des prix de l'immobilier, l'Etat avait déjà créé une aide : le Compte de refinancement de l'Habitat du Gabon (CRH-Gabon), afin d'«assouplir les conditions d'octroi des crédits et refinancer l'habitat dans son segment social». Mais selon la presse locale, peu de personnes en bénéficieraient.

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