Pour le candidat du Modem, l'énergie et le développement durable sont intimement liés. Consortium européen de l'énergie renouvelable, fonds d'investissement dédié au développement durable font partie de ses propositions.

- Financer les politiques de développement durable : créer un fonds d'investissement dédié au développement durable, alimenté par les quotas carbone issus du protocole de Kyoto, l'investissement privé, et l'épargne populaire. Il investira dans l'efficacité énergétique du logement et des transports, dans le capital des projets industriels d'énergie renouvelable, la recherche dans le domaine des énergies nouvelles, et la restauration et la préservation de la biodiversité ; Créer un malus environnemental sur les produits de consommation les plus nuisibles à l'environnement

 

- Créer un consortium européen de l'énergie renouvelable, à l'image d'EADS, en lien avec nos partenaires européens

 

-Rénover le bâti ancien pour limiter nos émissions de CO2 : simplifier et amplifier significativement le mécanisme des certificats d'économie d'énergie ; Créer un organisme public / privé pour accompagner les projets de rénovation énergétique, intervenant directement auprès des particuliers propriétaires ou des entreprises pour les conseiller dans les travaux les plus efficaces à envisager et pour faire le suivi des travaux afin que ces derniers soient effectués avec le plus d'efficience possible ; Moduler la taxe sur le foncier bâti en fonction de la performance énergétique des bâtiments

 

- Conforter l'indépendance de l'Agence de Sureté Nucléaire en intégrant des experts européens et en donnant aux citoyens la possibilité de poser des questions avec obligation pour l'agence de donner une réponse publique

 

- Organiser un débat sur l'avenir de la production électrique en France, dès le début de la mandature, dont l'objectif est de définir un scénario et une feuille de route à un horizon 2030, avec des rendez-vous d'étape tous les 3 ans. Cette feuille de route devra assurer à la fois l'approvisionnement électrique nécessaire, réduire le plus possible le recours aux énergies carbonées en visant un développement massif des énergies renouvelables qui devraient atteindre en 2030 40% de la production électrique française ; Pour le nucléaire, énergie de transition, la garantie de sécurité des installations est non négociable

 

A propos du nucléaire, il a déclaré…
«Je suis pour que le nucléaire soit abaissé s'il est dangereux. Cette question ne peut pas être traitée sans qu'on traite de l'autre question : qu'est-ce qui est dangereux pour la France en matière environnementale ? Et le plus dangereux : ce sont les gaz à effet de serre. C'est la question cruciale. (…) La sécurité nucléaire repose sur deux questions : «Est-ce qu'on est capable d'arrêter une réaction nucléaire s'il y a un accident ?» et «le retraitement des déchets à termes d'ici à 60 ans ?» (…) Il faut renforcer l'indépendance de l'autorité de sûreté nucléaire pour faire la transition» - Des Paroles et des actes, émission politique de France 2 du 6 mars 2012.

 

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