Le reconditionnement des engins reste très basique : ici, pas de remise à neuf, ni de manufacturing de pièces. Les vérifications sont principalement d'ordre visuel. "Les procédures sont certifiées depuis 2006, selon les normes ISO 9001 et 14001, et vérifiées tous les deux ans, comme dans l'ensemble des agences du groupe", souligne Jean-Philippe Theuriot. Pour ses matériels en fin de vie, Loxam tient particulièrement à la traçabilité de ses engins : le groupe demande à ses agences d'envoyer les machines au centre de recyclage, même au risque d'un surcoût, afin de garder le contrôle des mises en décharge. "De cette façon nous évitons toute sinistralité dans l'environnement", s'enorgueillit le directeur Matériels. Car chaque année, ce sont ainsi 1.400 tonnes de déchets industriels valorisables qui passent par Saint-Paterne, "dont 200 à 300 tonnes pour les seules chenilles", explique Jean-Philippe Theuriot. Des chenilles dont les patins caoutchouc sont recyclés dans des enrobés anti-bruit notamment. Le site retraite également 80 tonnes de déchets industriels banals et 10 tonnes de déchets industriels dangereux.

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